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 Welcome in Wonderland ... Alice.

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Invité

Welcome in Wonderland ... Alice. _
MessageSujet: Welcome in Wonderland ... Alice.   Welcome in Wonderland ... Alice. 161111Dim 20 Sep - 11:53

    I . P e r s o n n a g e ,

    N o m : Alice. - Inconnue Imaginaire.
    Â g e : 4 ans. Âge humain.
    S e x e : Féminin.
    P a s s i o n : La lecture, le savoir, tout ce qui demande de l'intelligence, de la maîtrise, de la patience.
    M é t i e r //
    N a t u r e : Secte.

    C a r a c t è r e :
    La différence n’est pas une tare. Mais il faut avouer qu’Alice n’est pas gâtée. Pas de nom de famille, une intelligence hors du commun, orpheline et tellement étrange…
    Elle est la princesse de son propre pays, dans lequel elle vit seule et ne laisse personne y rentrer.
    Ses pensées sont derrière un mur infranchissable sans porte ni serrure. Qui penserait trouver ça derrière le doux visage d’une fillette ? Personne.
    Et pourtant. Son regard empli d’indifférence qui vous contemple aurait dû vous mettre sur la piste. Mais personne ne fait attention. On lui parle comme à une enfant de son âge et elle répond comme vous parleriez à quelqu’un d’égal. Sur ce, l’adulte la traitera d’idiote pour parler sans comprendre. Et Alice ne dira rien. Elle ne baissera pas les yeux mais ne vous laissera pas davantage l’apprendre et l’aimer.

    Alice est avant tout intelligente. Extrêmement intelligente. Surdouée ? C’est le terme qu’emploierait n’importe quel adulte. Et la gamine ne supporte pas les adultes. Par adulte, elle entend : personne de plus de trente ans qui a cessé de penser comme un enfant, emporté par son travail, d’un égoïsme profond et qui se croit plus important que tout le monde.
    Dommage pour vous si vous entrez dans cette catégorie de gens qu’elle juge infâme.
    Mais revenons à cette caractéristique qu’est l’intelligence.
    Alice est capable de comprendre n’importe quel texte en le lisant. Et de pousser les recherches très loin jusqu’à être satisfaite. Je ne précise pas qu’elle sait parfaitement lire et écrire.
    Elle possède une mémoire sans limite qui lui permet d’emmagasiner un grand nombre de chose en un temps réduit.
    Elle ne possède pas un regard d’enfant mais une vision parfaitement adulte.
    La bibliothèque est son lieu préféré, encore qu’elle la trouverait presque trop pauvre.
    Elle peut passer des journées à faire des puzzles de 3000 pièces dont elle vient à bout en peu de temps.
    Par ailleurs, c’est une personne minutieuse et extrêmement patiente. Les villes entièrement faites en allumettes ne l’effraient pas. C’est juste inutile. Mais ça passe le temps.

    Ensuite c’est une personne réservée, extrêmement sauvage. Elle agit ainsi, c’est comme l’instinct d’un animal. C’est presque une peur du monde qui l’entoure. Sa confiance est dure à obtenir, c’est très difficile. Mais une fois que c’est fait, c’est encore plus difficile de la rompre. Elle vous confierait sa vie. En revanche, elle ne supporte pas la trahison. Et une confiance brisée, c’est pour toujours. Surtout avec elle.

    Alice est très indifférente aux choses qui l’entourent. L’amour, la haine, la joie, tout ça ne lui est pas inconnu mais reste profondément enfoui au fond d’elle, derrière son mur.
    Elle n’exprime pas ses sentiments, son visage reste de marbre.
    Elle semble ne jamais ressentir quelque chose. On ne peut même pas dire qu’elle prend sur elle. Elle n’explose jamais. Elle ne craque pas. Ses yeux n’ont plus jamais vu de larmes depuis longtemps.

    Elle a le caractère de quelqu’un qui a vécu des années et des années de vies. Mais elle n’a que quatre ans. Mais pour la comprendre, c’est son histoire qu’il faut apprendre. Mais combien la connaissent ?
    Si peu finalement.

    H i s t o i r e :
    P h y s i q u e :

    Alice c’est une longue chevelure couleur carotte. Y’a pas trente façons de le dire, orange c’est orange. Et elle trouve ça complètement idiot et puéril qu’on se moque d’elle à cause de cela.
    Sa peau est pâle sans être cadavérique. Son visage est fin, rond de par son âge.
    Elle possède de grands yeux marron qui tirent parfois sur le vert à la lumière. Et qui s’éclairciront quand elle grandira.
    Elle n’est pas très grande, juste ce qui est suffisant.
    Sa métamorphose féline correspond parfaitement à sa forme humaine. Son pelage est d’un roux très vif, ses yeux grands et marron. Adorable comme une petite peluche, le poil soyeux, doux et propre. Le museau rose, la démarche légèrement maladroite. Dommage que ses yeux soient sans éclat.



    II. L e J o u e u r ,

    P U F : Patou
    Avez vous lu le règlement ? Oui
    Les codes : Okaaay by Cheesy
    Comment avez vous connu le forum ? VIP. What a Face
    Autre chose ? J'en aurais attendu du temps. x)


Dernière édition par Alice Nobody le Dim 20 Sep - 14:46, édité 9 fois
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« Invité »
Invité

Welcome in Wonderland ... Alice. _
MessageSujet: Histoire UC   Welcome in Wonderland ... Alice. 161111Dim 20 Sep - 12:17

    ‘‘ Episode Un : Princesse Inexistante. ’’


    « Je m’appelle Alice. Alice seulement. Et je n’existe pas. Du moins, administrativement. Parce que je suis bien là, en chair et en os. Assez rarement en pensées, il faut le dire.
    Je suis née dans une certaine ville, appelons-la Nowhere. Je suis née en hiver, ça c’est certain. Quel jour précisément ? Impossible de savoir. En Janvier mais le reste est mystère. Mes parents ? Aux abonnés absents. Enfin surtout mon père. Riche ? Pauvre ? Commerçant ? Artisan ? Ou rien du tout ?
    En fait, mon histoire me fait un peu penser à celle d’Oliver Twist. Vous savez, le livre de Charles Dickens ? Sauf qu’au lieu de Twist, moi c’est Nobody. Personne. Il a eu plus de chance à la loterie du hasard. Encore que…
    Bref, je ne sais pas qui est mon géniteur. Ma mère, elle m’a abandonnée à l’orphelinat. Elle a pas fait exprès, elle y est morte. Elle s’y réfugia, une très froide nuit de Janvier, j’avais quelques jours. Une pauvre femme, à moitié morte. Si j’en crois Sœur Hélène qui nous a recueillies cette nuit-là, il ne s’agissait pas d’une grande dame. Elle était très jeune, entre dix-sept et dix-neuf ans, l’air fatiguée, les traits tirés et les mains cagneuses. Mais ce ne sont que des suppositions.
    Toujours est-il qu’elle y mourut quelques heures plus tard et qu’on me nomma Alice.
    Lewis Carroll, je te déteste. Aucun rapport entre ma vie et le « Wonderland » du conte, ça c’est sûr…. »

    ‘‘ Episode Deux : Les Rubans. ’’

    « En quelques années, j’ai vite appris à détester l’orphelinat. Les gens détestent la différence et les enfants sont vraiment méchants avec les autres. J’étais intelligente, sauvage et… bizarre. J’ai souvent entendu ce dernier qualificatif.
    Ils aimaient bien me pousser à bout, tout ça pour me voir fondre en larmes. J’étais toujours la victime de leurs farces puériles et blessantes. J’étais encore petite et je ne disais presque rien. Les sœurs fermaient les yeux sur moi. La cible idéale.
    Quand on découvrit que je pouvais me transformer en chat, le cauchemar fut pire encore, si toutefois c’est possible.
    Et puis j’ai fini par en avoir marre de ravaler ma fierté, marre de laisser le chagrin me submerger par la faute d’imbéciles. J’ai décidé que jamais plus on ne me verrait pleurer. Et que je serais forte. Forte pour ceux que j’aimerai, pour ceux qui le mériteront. J’ai construit un mur dans ma tête. Un mur en brique, aussi rouge que mes cheveux. Un mur incassable qui protégerait mes pensées.
    Et je me suis mise à répliquer. A chacune de leurs plaisanteries mesquines, je leur rendais. Du mieux que je pouvais, avec toute la haine que je pouvais y mettre. C’était imaginatif et ça me soulageait. Du moins jusqu’à la punition. Les sœurs étaient strictes, surtout avec moi et elle n’avait pas la main légère sur les châtiments. Combien de soirées je suis restée enfermée dans une chambre à mourir de faim ? Combien de coups ai-je pris ? J’ai cessé de compter. Tout ce qui m’importait, c’était de me venger.

    L’orphelinat était strict. On ne rigolait pas avec les sœurs. Particulièrement avec la doyenne, Sœur Rosalie. Une horrible vieille femme, une harpie froide comme la glace, détestable, désagréable et qui méprisait les gosses. Je n’ai jamais été croyante, ça n’améliora pas les choses. Je me faisais royalement chier pendant les messes et ne faisait jamais les prières demandées. Ca m’a valu quelques punitions supplémentaires. Mais c’est autre chose.
    Le règlement exigeait que les filles portent des rubans dans leurs cheveux et des robes retenues elles-aussi par un ruban. Peu soigneuse que j’étais avec mes vêtements, ma robe finissait en guenilles, trouée et tâchée. Et elle le restait longtemps. Les garçons avaient bien plus de chance, le pantalon marine et la chemise blanche restaient plus facile à porter.
    Un jour que je revenais au dortoir, je m’entravais dans quelque chose. M’étalant lamentablement par terre sous les éclats de rire de Sue Button et de Cornélia McVanger. Je me souviens parfaitement de leurs noms, il s’agissait d’horribles pestes. Elles m’avaient attendue, le ruban d’une de leur robe en travers du couloir. Un guet-apens prévisible et je n’avais même pas fait attention. Furieuse, je me relevais rapidement et saisis le fameux lien de satin rose. Avec la rapidité de l’éclair, je le passais autour du cou d’une de des deux filles, Sue peut-être bien tandis que l’autre s’éloignait en hurlant.
    Je me souviens avoir serré et serré. Je me souviens de hurlements provoqués par quelques sœurs effrayées mais furieuses. Je me souviens d’avoir tout lâché et d’être partie en courant. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de la fille. Si elle était encore en vie après. En tout cas, ma haine avait dépassé ma raison et j’étais partie… »

    ‘‘ Episode Trois : Fuite : Fin et Commencement. ’’

    « Et j’ai couru, couru, couru. Jusqu’à ne plus avoir de souffle, jusqu’à avoir l’impression que ma tête allait exploser. Encore et encore, à travers la nuit, dans la ville et les ruelles. La peur nichée au creux du ventre, sans comprendre ce qui venait de se passer, sans comprendre ce que j’avais fait et pourquoi je l’avais fait. Mes souvenirs étaient flous, mes pensées vagabondes, je ne parvenais plus à me concentrer, tout était emmêlé. Terrible sentiment que la confusion, je détestais ça, je n’étais plus maître de moi-même.
    La nuit fut longue, très longue. J’avais froid, j’avais faim. C’était supportable. Mais surtout j’avais peur. Je restais chat toute la nuit. Un chaton attire moins le regard qu’une petite fille seule et puis j’avais moins froid avec ma fourrure qu’avec ma robe trouée.

    Et le lendemain, je rencontrai Shayn. Je sus tout de suite qu’elle était comme moi, un chat. Je ne sais pas comment. Et j’ai repris confiance et je suis allée la voir. C’était la première fois que je parlais à une inconnue. J’avais besoin qu’on m’aide, et elle m’inspirait. Elle fut la première à qui je fis confiance.
    Elle m’accueillit à bras ouverts. J’avais trouvé un refuge.
    Elle m’expliqua ce qu’était la secte. Mais pour moi c’était comme la religion, ça ne m’intéressait pas, j’y voyais des complications supplémentaires, rien de plus. La guerre. Ca me donnait envie de vomir. Surtout quand on n’en connaît pas les raisons, qu’on piétine les innocents pour un but qui n’existe pas. Et qu’on essaie de se convaincre que c’est pour le bien et la paix. Chacun croit en ses convictions, mais personne ne peut se vanter d’être le bien ou le mal… »




Dernière édition par Alice Nobody le Dim 20 Sep - 20:37, édité 4 fois
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