● I . P e r s o n n a g e ,

● N o m : Gabrielle William ●● Murmure Sylvestre.
● Â g e : 17 ans.
●S e x e : Féminin.
● P a s s i o n : La harpe.
● M é t i e r Aucuns, lycéenne.
● N a t u r e : Rebus.

● C a r a c t è r e :



● H i s t o i r e :

Prochains pooooosts.

●P h y s i q u e :


● II. L e J o u e u r ,

● P U F : GreenLeek.
● Avez vous lu le règlement ? //
● Les codes : //
● Comment avez vous connu le forum ? Je l'ai créé. .___.
● Autre chose ? //

●● p a r t i e ;; O N E

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Ce soir … Je viendrais te voir.
Ce soir, je te tiendrais compagnie, une dernière fois.
Ce soir, je te reverrais, pour la dernière fois.
Tu seras privé de mon amour et de ma chaleur … Quelques temps.
Jusqu’à ce que tu me rejoignes enfin, au-delà des cieux.
Et que nous puissions nous unir.
A jamais.
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Une pluie glacée battait le sol, le rendait boueux. Mes pieds s’enfonçaient durement à l’intérieur, m’obligeant à redoubler d’efforts pour ne pas tomber et sombrer. Mes jolies petites chaussures de ville, petites sandales rouge étaient à présent maculées de fange. Mes collants d’un blanc lumineux de lycéenne étaient déchirés à maints endroits, à l’instar de ma mignonne jupe plissée. J’avais l’air d’une sauvageonne, les cheveux ébouriffes et les yeux gonflés d’avoir pleuré. Cependant, ces larmes ne se voyaient pas, se confondant à la pluie qui coulait de mes longs cheveux anthracite. Je marchais sans but, dans la forêt de mes ancêtres. Un sanglot déchira la nuit, seule témoin de cette tristesse. Mes grands yeux améthyste s’emplirent de larmes, à nouveau. Ce soir, je pense avoir touché le fond du gouffre. Un souvenir de son sourire revint à mon esprit, oppressant davantage mon cœur déjà meurtri. Son regard d’azur, toujours empli d’amour et de bienveillance ; son sourire si parfait … Son visage, si beau. Tout cela avait disparu d’un coup de mon existence, il y a seulement quelques heures. Est-ce donc un coup du sort ? L’ironie qui veut cela ? Qu’en à peine quelques instants, nous soyons dépossédés de tout ? Mon univers c’est effondré. N’en reste que quelques ruines glacées, sans aucuns espoirs de reconstitution. A chaque battement de cœur, désespoir et horreur se font plus présents, plus grands. Mes yeux s’écarquillèrent tandis que je levais mes mains tremblantes à ma vue. Son sang les tachait encore. Rendu liquide par la pluie, il coulait le long de mes bras, tachant irrémédiablement mon uniforme. Une convulsion me traversa et je tombait sous un arbre, dans la boue, épuisée. Je repliais mes jambes trempées contre mon buste et entourait mes genoux avec mes bras. Comme pour fuir la réalité, je fourrais mon visage au creux de mes bras, fermant les yeux, essayant une dernière fois de vaincre les sanglots qui convulsait ma poitrine. Ces sanglots, qui avaient déjà coulé maintes et maintes depuis sa … Non. Je ne peux pas me le dire. Nathaniel. Tu ne peux être parti. Tu ne peux m’avoir laissée seule en ce monde … Tu aurais dû m’emmener avec toi … Pour le meilleur et pour le pire. Mourir avec toi. Rester en ta compagnie pour toujours. Oui. Je l’aurais fait, tu sais. J’aurais tout fait pour toi. Si tu m’avais dénoncée aux autorités comme membre de la Secte, je ne t’en aurais pas voulu. Je ne t’en aurais jamais voulu, quoique tu fasses. Je t’aime. Aveuglément. C’est stupide, n’est-ce pas ? N’empêche, que si tu m’avais dit de sauter du pont de Brangdam, je l’aurais fait. Si tu m’avais dit de trahir les miens, je l’aurais fait. Je t’aurais suivit partout, où que tu ailles. Mais cette fois-ci, tu ne m’as pas laissé venir avec toi. Un vide insondable s’est installé, à la place de mon cœur. Lui, au moins, a pu t’accompagner. Je veux être à tes côtés. Pour toujours.

« Je vais mourir. »

« Moi aussi. »

Pour te rejoindre, ne plus rester seule et abandonnée. Je viendrais te rejoindre, le jour de mes dix-neuf ans, dans deux ans tout juste. Tu es parti le jour de mes dix-huit ans, à l’heure même où j’ai vu le jour. Tu m’as trahie, pourtant je ne t’en veux pas. Je me souviens encore de ta chaleur … De tes baisers, de tes yeux, si beaux. Je me souviens de tout, avec chaque détail. C… Comme si tu étais encore vivant. Je perds la tête, la folie remplace ma lucidité. Je … Je suis fatiguée, lasse. Laisse-moi dormir, quelques temps. Laisse-moi un moment de répit dans cette douloureuse perte. Mes yeux se ferment lentement, sous le poids de mes paupières aspirant au sommeil. A bout de forces, de larmes et d’espoir, je m’endormis, un sommeil tourmenté par des cauchemars doux-amer emplis de toi.

Des souvenirs heureux.


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« Docteur Termes, comment Emilie va-t-elle .. ? »

« Elle se remet doucement. Il va lui falloir tu temps, Agnès. Qui sont ses parents ? »

« Elle est orpheline me semble-t-il … Croyez vous que je puisse … ? »

« L’adopter ? Ce n’est pas à moi de vous répondre, Agnès, vous le savez très bien. Elle vient tout juste d’être majeur, c’est donc à elle de décider si elle veut bien faire parti de votre famille. »

La voix grave du docteur stoppa net Agnès Borderaux dans ses futures paroles. Elle n’avait aucunes autorité sur la jeune fille et le savais très bien. Alors il faudrait être patient. Attendre le rétablissement complet de Gabrielle avant d’envisager de lui poser cette question cruciale. Elle posa un regard résigné sur le beau visage lisse de Gaby, embrassant du regard ses longs cheveux noirs encadrant son visage si parfait. Ses minces sourcils étaient froncés, la jeune fille poussait de faibles gémissements. Elle devait certainement être en plein cauchemar. Faisant violemment sursauter Mme. Borderaux, Gabrielle se redressa d’un coup, ses grands yeux violet foncé prient d’une terreur inexplicable. Elle tremblait violemment et d’un coup, ferma les yeux, certainement pour retenir des larmes. Agnès voulut s’approcher de sa protégée, mais celle-ci tourna négativement la tête, les lèvres blanches. Agnès eut un pincement au cœur, devant cette si jeune et belle personne, déjà tourmentée par les affres de l’existence. Exécutant un demi-tour impeccable, la femme sortit de la chambre de Gaby, laissant la demoiselle dans ses soucis personnels. Les yeux couleur chocolat de Mme. Borderaux se remplirent de peine tandis que le bruit de ses talons résonnait dans le couloir de l’hôpital.

Dans la chambre, Gabrielle se recoucha sur le matelas, poussant un long soupir de résignation. Elle cherchait cette douleur persistante dans son cœur pour en tirer encore quelques tristesses et se terre r dans la perte de l’être cher. Mais … Qui était mort déjà ? Les yeux de la jeune fille s’agrandirent avec étonnement lorsqu’elle comprit. Elle avait perdu la mémoire ! Toute fatigue mentale oubliée, la jeune fille voulu sortir de son lit, mais retenu un petit cri de douleur lorsqu’elle tomba à genou sur la moquette glacée de sa chambre d’hôpital. Elle lorgna avec hargne ses jambes refusant de bouger. Un hoquet d’horreur la prit lorsqu’elle découvrit l’horrible cicatrice en forme de triangle dans un cercle qui marquait sa jambe droite. Elle … Elle était devenue une rebue ?! Mais depuis quand ? Et pourquoi ?! Une rage immense envahit le cœur de Gaby. Ne se rappelant de rien, la jeune fille ne se souvenait donc pas qu’elle avait trahit son clan en tombant amoureuse d’un humain. Lorsqu’ils l’avaient découvert, les félins de son clan, prient de fureur, l’avaient bannie de la Secte. Une grimace mêlant rage et colère déforma son si joli visage. Elle était bannie ? Très bien, elle allait vivre la tête haute, quand même. Elle se rappelait de sa nomination au rang de guerrière au sein de son clan, le sourire de feu sa chef lui donnant son nom de guerrière et d’humaine ; Amour du Ciel alias Emilie Lilles. D’un coup, la jeune fille décida de changer de nom, guerrier et humain. D’une voix calme et sereine, la jeune fille suivit ses pensées en bannissant à jamais une peut-être futur ré-acceptation de la part de la Secte.

« Dorénavant, je me nomme Gabrielle William, le Murmure Sylvestre de cette forêt maudite. »

Gaby appela les infirmières pour qu’elles terminent de soigner au plus vite sa blessure, qu’elle puisse partir. Quelques heures plus tard, la jeune fille, habillée d’un uniforme de lycéenne, un bandage à la cuisse droite et une béquille pour s’aider dans la marche. Jamais la jeune fille n’avait été aussi déterminée à prendre son avenir en mains et décider par elle-même de sa destinée.


[...]

●● p a r t i e ;; T W O

UC.